Chronique du wednesday 3 may 2017
Album : Un Monde
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Et si, mes aériennes Venus venues d'un autre ailleurs, l'espace d'une seconde, nous changions nos points de repaires, si nous nous laissions aller à franchir les frontières d'un autre monde histoire de voir s'il est vraiment meilleur... Mais qu'importe finalement la couleur des nouveaux horizons, que nous soyons bénits ou maudits, que nous gagnions ou bien que nous perdions, au change, notre chance est notre folie, celle des grands espaces perdus entre les lignes des non-dits, notre monde est celui de l'échange et s'il n'a pas tout à fait la peau lisse, peut-être est-ce pour percevoir la finesses des mélodies dans les interstices, on peut courir après de faux idéaux ad vitam Æternam, ou alors ouïr Red Retam Nan pasque ouais, mes étranges silhouettes sélénites, mais partons, si vous le voulez bien , sur le principe qu'Un Monde est multiple, comme si les flèches directionnelles n'étaient là que pour mieux nous paumer, des fluides mélodiques entremêlés dans les atmosphères romantiques électriques éthérées, la guitare en guide esthète vers un univers de poésie toute en subtilité, tant de terres à découvrir sur une ligne de basse, comme s'il nous fallait suivre les traces avant qu'elles ne s'effacent en un délicat tourbillon de sensations au rythme de la batterie, aux pulsations du Rock et à la caresse de la Folie, les mots volent tout en haut, liés par la magie d'une voix qui nous ferait presque croire qu'elle est fragile, Un Monde pour nous emmener loin au dessus du fracas du monde et des manoeuvres habiles Un Monde, comme un voyage au-delà des frontières de notre réel Comme un mot d'amour tendre et torride au creux de ton âme Laisses toi porter hors des limites spatiales et temporelles Le temps d'un aller simple au son de Red Retam
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