Chronique du mercredi 26 avril 2017
Album : Shaârghot : Vol I
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A la façon sauvage, mes petites démones en tenue vinyle, on va la jouer indécente version pas sage, ruer dans les brancards de l'Histoire, se jeter dans le traquenard habile tendu comme la ficelle insolente sur fond de néon phosphorescent de lumière noire, stroboscope calé sur 666 fois le tempo de ton coeur, ça va trop vite ? Accroche-toi au métal mais fais gaffe, ma jolie lolita sous agrafes, il parait que le point de fusion des éléments porte un nom... Au nom de quel putain de faux dieu peut-on hurler à la déraison, du moment qu'il n'y a plus de saison, fais comme tu veux, jette toi dans les flammes de l'enfer, on dit, on crie qu'il est sur Terre et même que ça risque d'incendier dans les chaumières, foutre le feu aux conventions et puis aussi aux planches, faudrait pas que tu flanches, déshumanisation, concentration intense de violence ultra moderne, brise les systèmes à grands coups de chaines, ma cybernétique Joconde, ça brûle dans tout tes sens, c'est chaud, plus chaud que le coeur du monde, ils voulaient tout repeindre en noir, à même la peau, c'est bien plus exutoire, laisse monter la pression, il parait que le point de fusion des sensations porte un nom... Illusion labyrinthique sous la puissance des aveuglantes flèches de lumière, flash incandescents, déconcertante optique des spirales spinales inverses, une pluie de métal hurlant tombe à verse sur la cité désemparée de ne plus trop savoir exister, qu'est-ce qu'il nous reste ? Just come on the dancefloor sous la boule à fausses têtes, underground parce qu'on ne saurait oser la surface, prend toujours ça dans ta face, dans la place où il faut être, sur le forum, là où se concentre la folie des hommes, au Rock et à la furie, avancez masqué, déguisé en faux prophètes puisque rien n'est vrai autant se démonter la tête, encore et encore, joue plus vite, déchire le réel toujours plus fort, envoie la sauce comme une épitaphe à ce que nous savons, comme un putain de slam dans la fosse, il parait que le point de fusion de la furie porte un nom... A la rage déshumanisé convertie en déflagration de son Déchire le silence du monde en dénature morte Il parait que le point de fusion des sons porte un nom... Shaârghot
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