Chronique de BAD WAYS par Serge le Barbare
il s’agit de pas se gourer de route, mes bizarres petits bagnards, nan, pasqu’on a vite fait de se planter là, dans le brouillard, et puis, de doute en déroute, de croire des choses et finalement d’oublier de voir, resserre toi donc à boire, comme sur une higway en plein cagnard et, un conseil qui va de soi…
suivez l’iroquois
de quoi ?
comment dites vous ? la seule question est pourquoi
pourquoi tant de questions et si peu de temps, pourquoi tant et tant de voies, parce qu’on a pas le temps de se demander où on va, ça groove et pis c’est comme ça, une seule règle :
suivez l’iroquois
nan pasque ouais, mes craquants casse-cou casseurs de cailloux, mais si c’est de Rock dont il est question, la réponse est assurément dans la Folie alors dis moi ? quel est ton choix ?
come on, ma gueule cassée en pyjama rayé, choisis ta voie, la bonne ou la Bad, mais fais bien attention, elle pourrai t’emmener bien plus loin que tu ne le crois
Folsom n’est pas du genre à te conduire pépère sur une gentillette autoroute des enfers, ya pas de ligne droite, juste les convulsions épileptiques d’un serpent de tonnerre, les pulsions érotiques des sons pas pour enfant sage, ya de la rage dans l’air et puis la sensualité impudique du groove de l’orage, à la culture sans âge du Rock et la passion pour la Folie en image, sonore et ludique seulement pour les fous, les fous du son qui va au bout, de la guitare qui bout et de la basse qui te fais casser le cou, la batterie ne fait pas non plus dans le mirage, et la voix qui te guide avec la tendresse du crotale sur la Mauvaise Voie
showtime ! veuillez suivre l’iroquois
just on the Bad Ways et loin au dessus de la folie des hommes
couvrir le fracas du monde, c’est un choix
au son furieux de Folsom