Chronique de Les Terres Brulées par Le Docteur Eultofio

Album : Les Terres Brulées
Groupe : KURT137 !

Il y en a qui veulent te faire hurler à la lune
Comme un chien à Punk se sentant pousser des ailes
Le regard perçant, respirant la vie et la liberté
Ils reviennent te crier leur foi en chacun et chacune
D’entre nous, amoureux des fosses enflammées, lorsque retentissent leurs appels
Alors rejoints le mouvement, ami de mes soirées enragées, tu ne saurais les rater.

La douce candeur des gravillons fraîchement éparpillés sur les routes des campagnes de France
Venant s’éclater contre les roues du camtar, en partance pour une scène prête à se laisser boiser
La délicate caresse brûlante au palais d’un café de thermos bouillant pour que l’énergie ne se perde
Le doux son d’une porte qui claque juste après le crissement d’un gond hyperoxydé, alors que Morphée t’emmenait dans sa transe
La caresse dans le cou d’un ruban, au bout duquel pend l’affichette plastifiée rappelant que ce soir, sur scène c’est toi qui vas les électriser
Le murmure strident du larsen, alors que le show va se donner, telles sont les épreuves qu’ils aiment à endurer, rudes quand on y pense…

Voilà pour le décor, qu’en est-il du fond sonore ?

Terres Brûlées, tel est le titre de ce nouveau méfait
D’un groupe, qui a toujours su, se bouger, pour que vive
L’esprit d’un mouvement qu’ils ont tant aimé, l’enlaçant de riffs acérés
De percussions à l’énergie survitaminée, de Basses chaudes comburant parfait
Pour que se crée l’alchimie avec les textes tranchant portés par un frontman à l’aura explosive
Vois-tu de quoi il retourne camarade auditeur, de quoi enjouer tes soirées.

Alors pour que les watts résonnent, encore tant qu’il y en a
Pense à ces Toulousains, brut de décoffrage et le coeur sur la main
Ils te diront « salut à toi », car ils connaissent cette musique et ses recettes
Paris sur la couleur, mais fais attention, ils savent surprendre sans jamais être las
Soyez prêts, les décibels vont s’envoler, les mots vont trancher comme le sabre d’un pirate caribéen
Prends le large moussaillon, la liberté t’appelle, prends un kiff au son de Kurt ! 137