Chronique de Horizon par Serge le Barbare & le Professeur Xavier
Et si nous tentions le saut au dessus des nuages, ami du point du jour, histoire de voir si la grisaille renvoie la même image et si nous savons toujours en redessiner les contours.
De quelle couleur serait la vie si nous l’observions par de là de l’horizon ? Le rouge aurait-il la même irraisonnable saveur, et le noir, si brillant de nos passions, même les plus inavouables, ami des choses de la nuit, nous ferait-il encore peur ?
Encore un effort, petit homme posé sur les rives de l’Aube, toi aussi, tu peux voir plus loin que le Port, parfois les vagues sont chaudes
Parfois, monte une déferlante… laisse toi envahir, ami des subtiles nuances, lâche la chevauchée hurlante, libère la furie, crache le Metal, répands la violence
Il parait que le jour se pointe… on va le lui fêter, sa naissance, à coup de colère sainte et de bidon d’essence, on va le faire flamber, ami du fond de la cale, si tu sais tenir la cadence, jusqu’au bout de la nuit
Et que l’Horizon nous régale
A grands coups de guitares, au nom du père, du fils et du barbare, qui toujours vont par trois, comme chacun sait et comme il se doit.
Conquérantes, à la façon d’Attila, genre l’herbe elle repousse pas, envahit le spectre du son, au gré des harmonies et des variations, la bête est lourde mais la bête est fine, du riff à en faire saigner les esgourdes, ami du son brutal,
On avait dit Metal ! Oui mais tout en mélodies généreuses, aériennes comme un clin d’oeil aux origines !
A l’origine est la structure, on avait dit qu’on la jouait dure, aussi évidente que complexe, comme une invitation à la douce, si douce pente qui glisse jusqu’au vortex, matte l’Horizon depuis le Port, ami du son tyrannosaurus Rex, il est l’Aube…
L’Aube d’un temps nouveau, il est l’Aube de sortir la tête du caniveau et l’Aurore pour défier l’horreur au son d’un Metal qui joue avec les lois de la pesanteur
Vole au dessus du Port, petit homme, vole jusqu’à l’Horizon
Tant que te portent les couleurs de l’Aube et de l’Aurore
Par la puissance des accords et la légèreté de la vibration
Vole, petit homme, au son de Dawn Harbor