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Chronique

Chronique de Malibu Sheba Wasabi Bleu par Serge le Barbare & le Professeur Xavier


Juste parce ce qu’on avait dit qu’on en parlerait pas, ma chérie, que les plages de Californie, même sans le maillot rouge, n’ont plus le charme de vos vingt ans et qu’à force d’y croire dur comme fer, un jour on le croisera et si je mens, j’vais en enfer.
Alors on y va !

 

Qu’est ce qui s’passe ?
Malibu Sheba Wasabi Bleu, et tout est dit, n’est-ce pas ?

 

Non !
Si vous le permettez, analysons dans la finesse ce monument à la gloire de l’usage quelque peu cavalier de l’appendice carpe. Veuillez les imiter et donc vous taire et, s’il vous plait, écoutez !

Il était une fois, car oui, toute bonne histoire commence par il était une fois.
Il était donc une fois quatre mots unis à la façon des cinq doigts de la main sauf qu’ils sont quatre comme les mousquetaires qui en fait étaient trois mais c’est une autre histoire, ne nous égarons pas.

 

Un, deux, trois, nous n’irons plus au bois, on est sûr que le loup n’y est pas, d’ailleurs ya plus de bois, c’est comme ça, que veux-tu qu’on y fasse, on a pas toujours les choix pile en face. Mais tant qu’il y aura de la vie, ya de la basse.
On bouge les fesses, en rythme et en souplesse, en silence et sans honte, chez ces gens là, on ne parle pas, on compte.

 

Quatre, cinq, six, chérie, vas leur dire, à tout ces crevards que c’est pas la mer à boire. Non, bah non, le son ne fait pas leçon mais la morale est sauve puisque le son est bon. L’organe contraire ferait donc tout pour plaire.
Sans concession, comme il se doigts mais avec modération, pas plus de neuf à la fois, tu me diras combien, tu me chanteras le comment, je te dirai le pourquoi. Mais si tu verras, on sera bien, c’est juste un autre moment, une virgule irréelle entre ici et là.

 

Sept, huit, neuf, carrément, même ! On se contente pas de faire du réchauffé comme ça, tranquille, pénard, les Doigts dans le Nez. On fait pas tant dans la flemme.
Six cordes pour sautiller, ouais mon chat, comme pour dire je t’aime alors on l’a bien méritée, la pause sur l’oreiller.
Trop vivant pour dormir, on va s’en trouver des choses à se dire et aussi de quoi rentabiliser le plumard, mmmmmhhh, héroïque, érotique, veuillez, s’il vous plait, suivre mon regard, pas le temps de broyer du noir, pas le temps de retourner sur la ligne de départ

 

Dix, onze, douze, I got the Blues, tu peux le tourner comme tu veux, chérie, la seule couleur c’est le bleu… Malibu Sheba Wasabi Bleu !

 

Un poil épicé comme un piment rouge du Chili, un brin dérangé, aussi
On aimerait pourtant les qualifier de dandy, avec un peu de nostalgie, pourquoi pas zazou ?
Ça parait tellement facile de ne pas déprimer, une recette à base de Rock et surtout de Folie
Veuillez groover, avec classe et décalé au son de Digitipus in Nazoo

 






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